Chèr(e)
automobiliste,
C'est
une réalité que vous ignoriez peut-être : tous les
ans, l'État budgète le pactole astronomique qu'il va récolter sur notre dos
grâce à son système de contrôle automatisé de la vitesse.
Et
le chiffre vient de tomber dans le Projet de Loi de Finances (PLF) pour
l'année prochaine :
714 millions
d'euros,
c'est ce que le Gouvernement
prévoit de récolter par le biais de son parc lucratif
de radars en tous genres en 2022
Peut-on faire autrement que de
donner raison aux 72,4% des Français pensant que les radars sont devenus des
"pompes à fric" ? (enquête
IFSTTAR-CEREMA) (Note perso : devenus ? ils ont toujours été des pompes à fric, depuis le début !)
Au
milieu de ce sombre tableau, nous pouvons cependant nous réjouir
d'une avancée en la matière : dans
une évaluation fracassante de la politique publique de sécurité routière parue
cet été (dans le cadre de laquelle "40 millions d'automobilistes" a longuement
été auditionné), la Cour des Comptes a reconnu
que la mortalité routière ne baissait plus depuis 2013 et que la politique du
"tout-radar" avait atteint ses limites.
Le fait que cela soit
inscrit dans un rapport officiel paraissait encore inimaginable il y a quelques
mois. Et pourtant, à force de démontrer par A+B la nécessité de sortir du
tout-répressif sur le facteur "vitesse", nous y sommes
parvenus.
Mais
en dépit de cette évaluation, l'État persiste dans cette voie et continue
d'annoncer la venue de radars toujours plus perfectionnés, malgré des résultats
dorénavant contestables en matière de sécurité
routière.
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